Rappel sur la force de Planck
Dans un article, Synthèse sur la force de Planck (10/8/22) sur ce site, nous avons défini la force de Planck et montré que le facteur 10122 entre la valeur de la constante cosmologique, telle qu’on l’évalue dans le modèle standard actuel, et sa valeur qu’on calculerait à partir de l’énergie du vide s’expliquait par la différence d’échelle (1061) entre l’échelle de Planck et celle de l’univers en supposant que la force de Planck était une constante de la physique .
Intervalle d’espace-temps de Planck
On peut aussi s’interroger sur la pertinence de cette approche « de type newtonien » où temps et espace sont considérés comme des entités physiques indépendantes, dans la mesure où en relativité générale, théorie sur laquelle est fondée la cosmologie moderne, seul l’espace-temps est physique alors que le temps et l’espace n’en sont que des apparences.
Mais si on calcule l’intervalle d’espace-temps de Planck, (ds² = c²dt² – dl²), en utilisant la même méthode « dimensionnelle » on constate qu’il est nul, autrement dit, de type « lumière ». Comme la matière ne saurait exister dans un tel domaine, la création /annihilation de particules semble compromise.
Quid des violations du type d’espace-temps en cosmologie ?
Bien entendu la mécanique quantique permet des violations de paramètres, dans le cadre du principe d’indétermination, dans le cadre « classique » où espace et temps sont indépendants et physiques mais la violation d’un type d’espace-temps ne semble pas avoir été considérée.
Alors, comment concilier ceci avec les arguments développés ?
Notons que le caractère nul de l’espace-temps de Planck exclut que de la matière (particule) soit présente dans cet espace-temps, du moins de façon permanente. Par contre des fluctuations quantiques création/annihilation de particules doivent pouvoir exister. Cela implique-t-il que la signature de la métrique peut fluctuer à cette échelle ? Cela semble possible.
Quelles conséquences cela peut-il avoir au niveau macroscopique de l’univers ?