Vitesse limite en relativité : Cette définition a-t-elle un sens ? 07/07/24 

Introduction

Comme indiqué dans d’autres documents de ce site (Comment l’existence d’un invariant de vitesse en relativité détruit l’espace et le temps.26/9/22, Le paradigme de la Lumière et complexité de la science (26/01/24), Une démonstration illustrant la puissance heuristique du principe de relativité 12/01/23., Géodésiques nulles en relativité : frustration de ne pas bien en comprendre toute la portée: 9/12/23), c’est le fait qu’un invariant, ayant la dimension d’une vitesse, qu’on considère comme une vitesse limite [1](associée à la lumière en général[2]), existe en relativité qui confère sa structure particulière (hyperbolique) à cette théorie.

Le problème: une antinomie

Mais cette théorie détruit le caractère physique des concepts de temps et d’espace pour les remplacer par le concept d’espace-temps.

On voit alors le problème : L’émergence de cette « vitesse » limite résulte de calculs faisant état d’une définition de vitesse à partir de l’espace et du temps de type newtonien (une valeur d‘espace parcourue pendant un temps donné) et un tel concept porte en lui les germes de la destruction du caractère physique du temps et de l’espace.

Cette antinomie nous amène à proposer une autre approche ne s’appuyant que sur des éléments de type espace-temps.

Une proposition de solution

En effet, on peut utiliser les géodésiques nulles comme éléments essentiels de la théorie, ceci revient alors à abandonner les concepts de temps et d’espace pour les remplacer par des fréquences [3] qui vont servir de paramètres affines sur ces géodésiques nulles. En effet, une fréquence qui est de caractère spatio-temporel, donc structurellement de même nature que l’espace-temps, va être compatible et cohérente avec une analyse spatio-temporelle.

Une ébauche d’une telle analyse qui est donnée dans, Special relativity in Newman-Penrose Formalism 06/25/24, montre comment cette analyse simplifie l’approche de la relativité.

 A ce titre , comme les géodésiques nulles se montrent d’un grand secours, on est conduit, non seulement à utiliser les fréquences et les géodésiques nulles pour l’analyse de la relativité, mais à conceptualiser cette théorie en termes de fréquences et de géodésiques nulles.

Celle-ci nous apparait alors sous un nouveau jour qui nous ouvre de nouvelles perspectives!

A suivre….


[1] En fait on a imaginé que des particules hypothétiques « les tachions » pouvaient se déplacer au-delà de cette limite. Par contre cet invariant est une barrière, que ni des particules physiques réelles peuvent dépasser, ni que d’hypothétiques tachions pourraient franchir pour aller en dessous.

[2] Les géodésiques nulles sont définies géométriquement par ds² = 0. Ce n’est pas une propriété de la lumière qui a plutôt  un rôle de marqueur. Les photons ne font que se propager sur une géodésique nulle.

[3] Cette méthode consistant à faire des transformées de Fourier des paramètres d’espace et de temps pour travailler avec des paramètres de fréquence est très largement répandue, avec succès, dans de nombreux domaines, notamment en physique.

One comment from E. Bassinot

Ce livre, captivant par son contenu, son style et sa présentation, offre une synthèse intéressante sur “l’état de l’Art” dans l’approche scientifique du cosmos. Cette approche est née de la Relativité Générale, familière à l’auteur. Original à bien des égards,l’ouvrage finit par amener le lecteur à
réfléchir sur l’apparition progressive au moins dans notre minuscule berceau hélioterrestre d’un Etre conscient de sa propre existence et qui en cherche le sens : pas facile quand on sait qu’Einstein a montré que “contenant et contenu de l’espace-temps sont indissociables”! L’abbé Lemaître, souvent cité par J.Fric, a toujours refusé de soumettre la Science à l’apport extérieur de sa Foi : il y a là une frontière infranchissable à ses yeux.